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En 1854, on a trouvé dans l'église de Soisy une grande pierre gravée le représentant avec sa femme Nicole de Chambly, agenouillés devant le Christ en croix, la Vierge, saint Jean, et saint Gilles et saint Nicolas leurs patrons (visible aujourd'hui auprès d'un fragment d'une autre pierre gravée, également à ses armes, le représentant avec deux de ses fils, retrouvée vers 1880 sur le territoire de la commune)3. Il fonda une messe perpétuelle en l'abbaye de Chaalis et y fit graver aussi une dalle le représentant avec sa femme. Cette dalle, disparue, a été reproduite (par dessin) à la fin du xviie siècle par François Roger de Gaignières4.
On peut également admirer au Victoria and Albert Museum de Londres un osculatorium à ses armes et celles de son épouse, de 12,5 sur 7,5 cm, représentant Dieu le Père sur un trône tenant dans ses bras étendus le Christ en croix, et des langues de feu pour le Saint-Esprit. On conserve aussi des dessins et gravures réalisés à partir d'un vitrail offert en 1383 par le couple à l'abbaye de Bonport (dont l'église a disparu).
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La sépulture fut enfin préparée (1379)
(Une plaque fut placée dans la chapelle de la Trinité (5e chapelle) de l’église de l’abbaye de Chaalis.
“A cet hotel de la trinité sont obligés les religieux de Chaalis par la confirmation du chapitre général celebrer perpétuellement chacun jour une messe pour Charles le quint de ce nom roy de France et pour gilles malet son varlet de chambre et damoiselle nicole de chambly sa femme, ce fut fait l’an mil trois cent soixante dix neuf.”
La plaque et la pierre ont aujourd’hui disparu. On en possède un dessin.
BnF Rés.Gaignières Pe 5 ; catalogue 3966 p5
Gilles Malet et Nicole de Chambly
Peinture sur verre d’un vitrail de la chapelle de l’abbaye de Bon Port en Normandie
A. Lenoir, Musée des Monuments Français, VIII planche 289)
Gilles Malet et Nicole de Chambly
Pierre (2 m sur 65 cm), trouvée en 1854 dans le dallage de l’église fut mise en place en 1878 à la demande de Mr de Vandeul.
три объекта изображают персонаж - надгробие (cenotaphe, 1379), гравированная плита и витраж (1383)
для описания будет использован образ на гравированной плите, так как:
- другие объекты, по-видимому, утеряны
- на ней он указан как Seigneur de Soisy и там же находится плита
- изображенный костюм более детально соответствует типу, к которому я его причисляю
Датировка будет принята 1400?
(RO EL Renmans
1411. The very low worn plaque belt (on the edge of the jupon) in combo with the pointed mail skirt is a typical feature seen mostly from ca. 1400 onwards. The rotating upper cannon is also a feature that can be seen on most French effigies (and sometimes from the Southern Low Countries))
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Artist Anonymous
Francais : Collection Roger de Gaignieres
Title: Dessin du tombeau de Gilles Malet, valet de chambre du Roi, mort en 1411, et Nicole de Chambly, sa femme, morte avant 1379. Il s'agit en realite d'un cenotaphe autrefois situe dans une chapelle laterale de la nef de l'abbatiale de Chaalis, en lien avec la fondation d'une messe commemorative.
Date 17th century
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Vitrail de l’abbaye de Bonport representant Gilles Malet et sa femme
Copie d’apres « Vitrail de l’abbaye de Bonport representant Gilles Malet et sa femme », Le Magasin pittoresque, 1861, p. 236
Vitrail de l’abbaye de Bonport (Eure) representant "Gilles Malet et sa femme", Le Magasin pittoresque, 1861, p. 236, dessin de Charles Fichot. Google books
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Enfin, dans un texte de 2009 (Congres archeologique de France), Francoise Gatouillat signale aussi ces fonds dans l'abbatiale normande de Bonport. Je retrouve une photographie RMN d'un dessin de Gustave Moreau sous le titre Vitrail de l’abbaye de Bonport representant Gilles Malet et sa femme , Le Magasin pittoresque, 1861, p. 236, mais le dessin original de Fichot est beaucoup plus interessant. L'eglise de l'abbaye , une abbaye de cisterciens fondee en 1190, n'existe plus aujourd'hui, mais le vitrail fut « dessine et grave par E. Hyacinthe Langlois de Pont de l'Arche d'apres un vitrail de l' abbaye de Bonport conserve par lui ». Cette gravure est datee de 1814 dans le Musee des monuments francais d'Alexandre Lenoir (Musee des monuments francais, Paris 1821, in 8°, t. VIII, p. 93, p. 289. ). Un demi-siecle plus tard, Charles Fichot en fit une nouvelle reproduction d'apres « un dessin original colorie » communique a Guiffrey par Albert Lenoir, fils d'Alexandre, qui avait herite les portefeuilles de son pere. Mais en 1861 deja, on ignorait le sort de cette verriere. (J.B. de Vaivre,page 229, 1978). Gilles Malet etait bibliothecaire de la Librairie royale de Charles V de 1369 jusqu'a sa mort en 1411, mais le vitrail a ete offert en 1383, si on se fonde sur l'information que "Le 23 octobre 1383, Gilles Malet et Nicole de Chambly firent dans cette abbaye une fondation a laquelle ils affecterent 33 livres, 6 sols et 8 deniers de rente, assise sur les halles et les moulins de Rouen" (Bibl. nat., ms. fr. 26283, f° 108, in J.B. de Vaivre ). Nous obtenons donc une double information, temporelle (celle de la date a laquelle ces tentures etaient a la mode), et spatiale designant la cour royale parisienne, comme lieu de cette mode.
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le "retable de Soisy," dalle gravée polychrome à l'effigie de Gilles Malet
La faveur royale lui permet de se constituer rapidement une fortune foncière impressionnante autour de la capitale: le voici successivement châtelain de Corbeil (1369), seigneur de Chatou (1374), de Soisy-s/Seine (1376), de Pont-Ste-Maxence (1378) et de Beaumont-s/Oise (1380), mais il a aussi des biens à Villepesque (près de Lieusaint), à Balagny (près de Senlis), à Fontenay-lès-Louvre et au Plessis-Gassot (près d’Écouen)... Probablement anobli en 1367, il est écuyer en 1376, chevalier en 1390, et prendra occasionnellement le titre de vicomte de Corbeil. Son second mariage, avec Nicole de Chambly, le fait entrer dans une des familles les plus notables de l'entourage capétien. Exécuteur testamentaire de Charles V, il reste au service de Charles VI, avant de décéder en 1410 ou 1411: il est inhumé à l'abbaye de Bonport, près de Pont-de-l'Arche, sur les marches de Normandie.
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Soisy-sur-Seine est une commune française située à vingt-quatre kilomètres au sud-est de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France
En 1742, le lieu fut nommé Soisy-sous-Étiolles, la commune fut créée en 1793 avec ce nom, porta provisoirement le nom révolutionnaire le nom de Soisy-Marat et devint en 1934 Soisy-sur-Seine